EDITORIAL

Vous avez été nombreux à nous demander d’aborder ce sujet de « Santé, Maladie et Guérison ». Outre l’ampleur du thème, c’est un sujet controversé et même un peu brûlant à l’heure où les prouesses de la science et de la médecine pourraient nourrir en nous des illusions de santé perpétuelle. Et pourtant, la maladie et la mort font bien partie, de tout temps, du lot de l’humanité. En sus des maux physiques, la société de plus en plus industrialisée, individuelle et en quête de productivité a vu apparaître en masse les maux psychiques tels que le stress, l’anxiété, le « burn-out ».

Par ailleurs, le Rayon 7 qui sous-tend notre culture du 21ème siècle est un grand rayon de guérison car il a le pouvoir de porter la Vie dans les tréfonds de la forme. Il est appelé « Le Créateur de la Forme » car il a le pouvoir de créer, de « construire et sculpter la pierre vivante », jusqu’à obtenir la Forme parfaite qui reflétera totalement Le Dessein. Cette Forme parfaite, c’est bien sûr le corps causal, Temple de l’Âme, c’est aussi le corps éthérique, outil de l’Âme et constructeur du corps dense. Par contre, dans l’expression personnelle et donc réductrice de ce grand Rayon, c’est sur la forme dense elle-même que nous portons notre attention et notre amour. C’est alors notre corps dense que nous aspirons à rendre parfait, voire immortel.

En même temps, ce thème de la maladie et de la guérison alimente la controverse entre médecine conventionnelle et médecine non conventionnelle. Pour la médecine conventionnelle (dite aussi médecine allopathique), l’ensemble des traitements (médication, chirurgie etc…) est basé sur des connaissances scientifiques validées et vérifiables. La médecine non conventionnelle que l’on nomme aussi, traditionnelle, alternative, douce, naturelle, parallèle, holistique, concerne des pratiques de soins qui ne sont pas intégrées dans le système dominant. Les médecines non conventionnelles sont nombreuses : homéopathie, acupuncture, hypnothérapie, yoga, sophrologie, réflexologie, etc2… D’une façon schématique, il est commun d’opposer la médecine conventionnelle qui porte en priorité son intérêt sur les symptômes de la maladie, à la médecine alternative qui s’intéresse plus à la prévention ou à la source des symptômes et qui dans sa vision « holistique », s’attache à traiter le patient dans sa globalité.

En introduisant ce thème de maladie et guérison, il est d’abord important de préciser que nous n’allons pas situer notre réflexion dans un débat qui tendrait à opposer ces deux grands courants. Nous allons plutôt essayer de susciter une réflexion en amont de ces deux approches, là où elles peuvent vraisemblablement s’enrichir et s’éclairer réciproquement. C’est bien sûr l’Âme qui une fois encore sera notre fil directeur et nous nous appuierons sur la première loi de guérison énoncée par maître Djwal Khul, « Toute maladie résulte d’une inhibition dans la vie de l’Âme. Ceci est vrai de toutes les formes et dans tous les règnes. ». Nous évoquerons donc l’Âme dans tous ses niveaux de manifestation ; l’Âme universelle sur son propre plan, l’Âme incarnée dans la forme et le corps éthérique, son outil au niveau de la matière

Nous allons y consacrer deux numéros successifs du Son Bleu. Dans ce numéro 26, nous réfléchirons sur les grands principes de guérison à partir de l’Âme. Dans le numéro 27, en tirant les conséquences de l’influence dominante du rayon 7, nous nous interrogerons sur nos défis contemporains en matière de maladie et de guérison.

L’idée principale de ce premier numéro est donc que la santé et la guérison sont le résultat de l’harmonisation avec l’énergie de l’Âme, qu’il s’agisse de la santé humaine, de celle de la planète ou de celle de nos créations comme l’habitat que nous nous construisons. En corollaire, la maladie attire l’attention sur le travail de l’Âme et nous invite à y être réceptifs. Mais n’oublions pas que la mort de notre corps de matière fait également partie du plan évolutif. Elle aussi est un projet de l’Âme.