Article de Christian POST revue 35 – page 27

LES ÂMES ERRANTES

La connaissance et les informations trouvées dans les livres d’Alice Bailey ont alimenté mes réflexions sur la vie, la mort et l’âme. Elles m’ont aidé dans le domaine des énergies subtiles, me permettant de bien structurer mes perceptions. Le délicat sujet des âmes errantes amène à la question de la mort. Alice Bailey est claire à ce sujet : la mort n’est pas une fin, mais un passage dans un autre monde.

L’outil : la géobiologie

Pendant trente ans, j’ai pratiqué la géobiologie. Il s’agit d’une approche sensible du monde des énergies rencontrées sur la planète. Elle utilise notamment la radiesthésie. La géobiologie permet d’étudier les terrains, lieux et habitats. Après une certaine pratique, je me suis aussi occupé des habitants de ces lieux, car il nous est demandé de vérifier la présence éventuelle d’entités. Et, de nombreuses fois, j’ai reçu une réponse positive. Que de questionnements et de recherches pour arriver à une réponse adéquate ! Un des critères que j’ai retenus est que tout ce que nous pensons, disons ou faisons, au-delà de l’aspect physique, génère des énergies dont la qualité varie suivant l’intention du créateur. Et ces énergies créées restent sur le lieu.

Les enseignements

Au moment de la mort, les corps subtils quittent le corps physique qui, n’étant plus animé, vitalisé, entre dans un processus de désintégration. Mais nos corps subtils (éthérique, émotionnel, mental) rejoignent les plans et niveaux vibratoires qui correspondent à notre stade d’évolution, ceci jusqu’à la prochaine incarnation. Normalement, ces corps sont graduellement détruits. La perception d’entités décédées est donc certainement un défaut du processus de retour dans les plans supérieurs, et ces corps ne sont pas détruits. Quelles en sont les raisons ?

Alice Bailey parle d’un état de conscience qu’elle nomme « attachement » : attachement à ce qui est matériel, au plan physique, à un désir, à un sentiment… Pour ma part, je distingue deux formes d’attachement :

– L’attachement provenant de la personne décédée elle même. Il peut être lié à une croyance, une pensée. La pensée que la mort est une fin peut rester présente au moment du décès et bloquer le passage sur les niveaux supérieurs. Il se peut aussi que la personne garde un lien affectif et possessif puissant avec sa maison ou d’autres biens matériels. Parfois, en cas de mort brutale, le décédé continue son activité comme s’il était encore incarné. Il ne fait pas, en conscience, la différence entre les deux mondes. Enfin, le décédé peut avoir, envers des personnes de son entourage, des sentiments de regret, de culpabilité.

Il reste alors près des proches qu’il a pu laisser dans des difficultés.

– L’attachement provenant de l’entourage du décédé. Le chagrin et la tristesse des proches qui perdent un être cher peut être un lien puissant qui maintient l’entité dans son corps émotionnel contre son gré et qui l’empêche donc de poursuivre son évolution vers les plans subtils supérieurs.

Mon travail

J’ai dû faire face à ces différents problèmes. Je ne me sentais pas de laisser ces entités dans l’état où elles étaient. Leur présence avait aussi un effet négatif sur le climat vibratoire des lieux et de leurs habitants. Ces entités sont comme une pollution de l’éthérique planétaire et individuel.

Je me suis donc permis d’aider ces âmes errantes à rejoindre le niveau subtil leur correspondant. Par la visualisation d’un canal de lumière, j’élevais l’entité avec beaucoup d’amour et une volonté dynamique, de façon que le détachement puisse se produire. Cette méthode a toujours bien fonctionné, en étant assez « directif », c’est-à-dire en ne laissant pas le choix à l’entité, et ceci pour son bien : si cet état d’âme errante n’est pas corrigé, la réincarnation n’est pas possible.

La présence d’âmes errantes n’est pas exceptionnelle, elle est plus fréquente que l’on peut imaginer. Mais nous pouvons toujours les aider avec amour.

Ceci est le résultat de mon expérience.

Christian Post