Article de Laurent Dapoigny – revue Le Son Bleu 39 p20

ENTRE TRANSHUMANISME ET SUPRACONSCIENCE, L’HUMANITÉ À LA CROISÉE DES CHEMINS

Le transhumanisme est un projet fait par une science matérialiste qui réduit l’homme à un paquet d’informations. Cette vision sera mise en parallèle avec une vision spiritualiste de la vie et de l’homme, qui est celle du développement de la conscience humaine au-delà de son être limité, pour atteindre sa réalité spirituelle, la Vérité consciente et transcendantale appelée par Sri Aurobindo « supramental », ou « supraconscience ».

Le rêve du transhumanisme est d’abolir le vieillissement et de vaincre la mort, considérée comme une maladie. Dans son expression la plus forte, le transhumanisme se propose de faire vivre ceux qui le souhaitent dans un corps immortel, qu’il soit biologique ou pas, fait d’un essaim de nano-robots. Il est envisagé de pouvoir télécharger l’esprit humain sur des machines pour que l’esprit perdure après la dégradation du corps physique. L’être humain pourrait ainsi voyager de disques durs en disques durs à moins que cela soit de clefs USB en clefs USB. Mais si cela était possible, pourrait-on encore parler d’être humain ?

            Qu’est-ce que le transhumanisme ?

Aujourd’hui, la science technique nous promet non seulement de réparer l’homme ou de le guérir, d’améliorer sa vie d’homme, mais de le transformer et d’augmenter ses capacités pour en faire un surhomme ; et même, pour les tenants d’une vision dure de ce progrès, de le rendre immortel.

Il n’est donc plus question de réparation du corps de l’homme, mais de dépassement, voire de suppression de ce qui fait de nous spécifiquement des humains. Ce désir d’homme augmenté n’est-il pas le reflet du mythe du surhomme ? Rêvé et désiré de ses voeux entre autres par Hitler ? Il y a un risque évident de perte de liberté et d’eugénisme, et celui de créer une élite par rapport aux autres, à ceux qui ne sont rien. Y aura-il une humanité à deux vitesses avec une sélection entre ceux qui pourront vivre longtemps en meilleure santé et les autres, les rebuts de la société qui ne pourront pas se payer les pilules, les opérations, les transformations et la maintenance, qui coûteront cher ? N’est-ce pas la promesse d’un monde divisé, séparé ? Avec des élites jeunes et immortelles et les autres, les parias, les humains d’avant ? Qui décidera de l’avenir de chacun ?

Est-ce que ce sera juste l’argent que l’on possède qui déterminera dans quel monde nous serons ? À moins que l’on organise des concours d’admission avec des jurys pour étudier notre dossier ?

Plus que guérir l’être humain, le transhumanisme essaie de dépasser l’humain

Le vieillissement est considéré comme une maladie. Le but est de supprimer les maladies et donc la vieillesse et la mort. Le but général est d’améliorer le sort des humains pour qu’ils vivent en forme et longtemps plutôt que d’être malades et de mourir. Vivre longtemps sans maladie, voire même très longtemps sans mort, et donc vivre immortel. En France, Laurent Alexandre, urologue de formation, entrepreneur et auteur, annonce que la personne qui vivra mille ans, grâce à ces nouvelles technologies, existe déjà.

À travers ces espoirs, n’est-ce pas la matière, inconsciente, qui rêve d’être comme sa source, l’Esprit, immortelle ? Le but transhumaniste n’est pas seulement d’augmenter l’espérance de vie qui, jusqu’à il y a quelques années encore, augmentait d’année en année, mais de rallonger la longévité de la vie humaine, laquelle est aujourd’hui proche des 120 ans ; avec, bien sûr, une augmentation des capacités physiques et intellectuelles bien au-delà de ce qu’elles sont aujourd’hui. Donc de créer des surhommes. N’est-ce pas la suite logique de la dynamique d’un désir insatiable ? D’un toujours plus qui continue, mais là, au niveau des caractéristiques qui font de nous des hommes et des femmes ?

Quelques exemples concrets

Prenons des cas concrets de ce désir d’immortalité. L’affaire du transhumanisme est en route. Et l’espoir de ralentir le vieillissement voire d’en guérir est déjà en expérimentation.

Premier exemple

Elizabeth Parrish, actrice américaine, est fondatrice de BioViva, une société biotechnologique de thérapie anti-âge. Elle s’utilise elle-même comme cobaye pour tester les thérapies géniques que sa société propose. La thérapie génique qu’elle teste a pour but de rallonger l’extrémité des chromosomes, les télomères. La longueur des télomères diminue au cours de la vie et est associée à l’âge cellulaire. Plus le télomère est court, plus la cellule est âgée. Lors de la création en 1996 du premier clone d’un mammifère, la brebis Dolly, les scientifiques ont eu la surprise de découvrir que Dolly était aussi âgée que la brebis dont la cellule mère était issue, soit 6 ans. La cause de ce vieillissement prématuré était la longueur raccourcie des télomères de la mère. Alors ? Si une thérapie arrive à rallonger les télomères de nos chromosomes, nos cellules vont-elles rajeunir ?

Chez Elizabeth Parrish, ça marche significativement ! À 47 ans, ses télomères ont la longueur de ceux d’une femme de 30 ans. Elle est ainsi la première personne au monde à avoir été traitée génétiquement pour ralentir le vieillissement.

Deuxième exemple

Dans l’attente des techniques futures aboutissant à l’immortalité, des personnes choisissent de préserver leur corps au moment de leur mort par la technique de la cryonie. Cette technique, différente de la cryogénie qui détruit les tissus cellulaires par un froid intense induit trop rapidement, doit intervenir moins de six heures après la mort de l’individu pour que les tissus du corps soient bien conservés et surtout pour que le cerveau reste « viable ». Le corps est donc conservé en le congelant progressivement à une température de -196 °C.

L’espoir de ces personnes est que, dans un futur proche, grâce aux nouvelles technologies, leur corps (ou seulement leur tête) soit ramené à température ambiante, réanimé, ramené à la vie, en vue bien sûr de le rajeunir. C’est ce que propose Alcor Life Extension Foundation, créée en 1972 en Arizona. La fondation garde par cryoconservation les corps de ses adhérents jusqu’à ce que des traitements pour les faire revivre soient trouvés. Depuis 49 ans, 182 personnes se sont fait cryoniser. Si cela vous intéresse, il vous en coûtera 200 000 dollars pour conserver le corps entier et 80 000 dollars pour conserver juste votre tête. La fondation Alcor Life Extension compte 1 350 membres en attente de se faire cryoniser au moment de leur mort. Ce type de traitement est également disponible pour les animaux de compagnie.

Voici pour ces exemples concrets. Il s’avère que la plupart de ces personnes pensent que la mort est la fin de toute existence. Avec cette vision matérialiste de la vie, elles souhaitent poursuivre à tout prix leur existence et elles y mettent le prix. Mais l’argent peut-il tout ? Même les miracles les plus fous ?

Le transhumanisme approuvé

Une étude menée par Kaspersky et publiée en 2020 montre que 92 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles changeraient volontiers une caractéristique d’elles-mêmes si elles le pouvaient, 63 % ont déclaré qu’elles envisageraient même une augmentation humaine à l’aide de la technologie. Le travail sur le terrain pour cette étude a été mené par Opinium Research, qui a interrogé 14 500 personnes de 16 pays d’Europe et d’Afrique du Nord. Il semble ainsi exister une forte attente d’une partie de la population pour ces technologies appliquées à l’augmentation des caractéristiques humaines. Le désir du toujours plus est une caractéristique bien ancrée dans notre société de surconsommation. Dès notre plus jeune âge, la plupart des médias et la publicité incessante nous éduquent à cette course sans fin. Le but de la vie inculqué par notre société n’est-il pas d’avoir toujours plus ?

Informatique et intelligence artificielle

L’intelligence artificielle (IA), créée en 1956, porte mal son nom car elle n’est pas intelligente. Elle fait ce qu’on lui dit de faire. Elle traite des données entrées selon un procédé et un processus défini par les informaticiens qui créent les algorithmes, fonctions ou programmes de traitements des données. Le résultat de l’algorithme sera une valeur de sortie.

Le premier neurone artificiel a été créé en 1957. À partir de plusieurs données d’entrée, un traitement de ces données et une fonction seuil, une nouvelle donnée émerge en sortie du neurone, laquelle est à même d’être reçue et traitée par un autre neurone.

L’intelligence artificielle a mis longtemps avant de prendre son essor. Il a fallu attendre l’invention du premier réseau de neurones artificiels en 1989, mais surtout, à partir de 2010, les couches de neurones artificiels (deep learning ou apprentissage profond) ont enfin pu disposer d’une puissance suffisante de calcul pour traiter une multitude de données, la Big Data, nourriture indispensable à l’analyse et aux traitements. Et le progrès est tel, la puissance et la rapidité des ordinateurs continuant sur leur lancée, que des scientifiques prédisent pour bientôt l’existence d’une intelligence artificielle autonome, dépassant de loin ce que peut faire un cerveau humain, en calcul, en rapidité et en analyse.

Si une IA autonome arrivait à se développer, elle apprendrait toute seule et n’aurait plus besoin de l’homme. Son intelligence pourrait-elle être illimitée ? En tout cas bien supérieure à celle de l’homme, qui descendrait alors de son piédestal au sommet de l’évolution ; ce que nous savons bien être faux, puisque après l’évolution humaine, l’évolution continue pour nous emmener dans le royaume des âmes.

La singularité : l’homme dépassé par l’IA

Raymond Kurzweil, 73 ans, membre de Alcor Life Extension Foundation, directeur chez Google depuis 2012, a publié en 2005 un livre intitulé « The Singularity is Near : When Humans Transcend Biology », traduit en français par « L’Humanité 2.0, la Bible du changement ». Raymond Kurzweil, qui prend près de 400 pilules par jour pour ralentir son vieillissement, prédit qu’en 2045 l’IA dépassera les humains. Beaucoup de scientifiques s’inquiètent de cette possibilité. Parmi eux, le physicien Stephen Hawking (1942-2018), qui voyait pour l’humanité un avenir sombre à cause d’une IA autonome. D’autres, sans doute plus réalistes, ne croient pas à ce dépassement total des humains par une IA autonome et pensent que l’on s’inquiète pour rien2. Le cerveau et l’esprit humains sont trop complexes pour être imités et dépassés. Contrairement à l’IA, l’humain possède une vraie intelligence, globale, ouverte sur l’intuition, qu’il faut savoir et pouvoir utiliser à bon escient, bien sûr.

L’esprit humain sur un ordinateur ?

Le transhumanisme pense cependant qu’il sera possible de télécharger l’esprit humain sur un disque dur, ce qui permettra de profiter des capacités de calcul incommensurables de l’ordinateur. Avec cette association, esprit humain et rapidité de l’ordinateur, l’homme sera comme un dieu3. Mais ne faudrait-il pas avant cela résoudre le problème de la mémoire humaine, qui semble répartie globalement dans le cerveau, plutôt que localement ? Et comment décoder le souvenir d’une madeleine et de tout ce qui lui est associé sur un disque dur, dans un langage numérique ?

Les maladies neurodégénératives du cerveau montrent qu’il nous reste encore beaucoup à faire avant de les soigner, révélant notre impuissance à comprendre le fonctionnement intime de l’esprit humain et de la mémoire.

Pour les transhumanistes les plus optimistes, une nouvelle humanité technicisée, les cyborgs, est en train de naître4. Mais est-ce vraiment possible ? Vouloir augmenter l’être humain par la technologie, n’est-ce pas le réduire à son aspect le plus matériel et même réduire son être et le limiter à sa mémoire ?

Qu’est-ce que l’être humain ?

La question qui se pose réellement est donc : qu’est-ce qu’un être humain ? Et les questions corollaires sont : Qu’est l’identité ? Le Soi ? Le Je ? Comment la, les définir ? Sont-ils réductibles aux informations et à la mémoire que l’on pourrait recueillir de notre vie et de nos expériences ?

Sommes-nous téléchargeable sur un disque dur ? Dans une vision matérialiste, peut-être. Pour une vision spirituelle de l’homme, c’est impossible, car l’homme n’est pas la mémoire de sa vie. Il est bien plus ! Il est multi dimensionnel. Bien plus complexe qu’un ordinateur, il possède une raison raisonnable, une intelligence émotionnelle et une intuition que les ordinateurs n’ont pas. L’homme est fait de différents états de conscience associés à différents types de matières de plus en plus subtiles que l’ordinateur et l’IA n’auront jamais. L’homme a une compréhension globale, inexistante chez les algorithmes qui transforment des données selon un programme imposé par des ingénieurs. Et l’exemple le plus saisissant de ce grand écart est sans doute celui-là : un enfant de trois ans est capable de distinguer un chat d’un autre animal après avoir vu seulement quelques photos, alors qu’une IA a besoin de plusieurs millions d’images avant de pouvoir différencier un chat d’un autre animal.

Pour les enseignements de l’ésotérisme issu de la sagesse ancienne, l’homme est le résultat du mariage entre une essence spirituelle immortelle, la monade ou étincelle divine, et une personnalité avec ses trois aspects de matières et de consciences – physique, émotionnelle, mentale – mariage permis par l’âme individuelle qui fait la jonction entre les deux. Esprit-âme-corps ou Vie-qualité-apparence. Tel est l’homme. L’être humain est une étincelle divine immortelle travaillant dans un corps animal au moyen d’un intermédiaire, l’âme spirituelle. Retrouver notre nature véritable est l’un des buts de notre évolution. Cela nécessite l’expérience dans la matière, d’incarnation en incarnation. Nous devons retrouver notre nature spirituelle grâce au mental, qui est un tremplin, une porte vers le supramental et la supraconscience.

Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas

Dépasser la condition humaine ne passera pas par le transhumanisme, mais par l’accomplissement de la divinité intrinsèque de l’homme.

C’est un tout autre programme que celui de l’évolution technique. Si la technologie, l’ère de l’IA et des robots peuvent changer radicalement notre monde au quotidien (si les stocks de matières premières le permettent, ainsi que la forte demande en énergie de ces technologies), nous sommes au bord de découvertes encore plus radicales et bien plus prometteuses pour l’avenir.
L’entrée dans la nouvelle ère pourrait se faire par les découvertes de l’énergie éthérique et de l’immortalité spirituelle de l’homme, qui passent par la découverte de l’âme.

Notre connaissance scientifique reste encore infime par rapport à la Réalité. Elle n’a pas pour le moment pris en compte le rôle important de la conscience dans l’évolution du monde et de l’homme. Elle n’a pas encore découvert le domaine de l’intangible et l’importance du monde subjectif. Mais un pas a été franchi. À Reims, en 2014, François Lallier6 a soutenu sa thèse de médecine dans laquelle il propose l’hypothèse d’une conscience intuitive extraneuronale, donc indépendante du cerveau. N’est-ce pas un premier pas vers la découverte de l’âme7 et de l’immortalité spirituelle de l’homme ? Le monde qui vient sera spirituel ou ne sera pas. Les enjeux à résoudre sont immenses. S’ils ne sont pas résolus, la multi-crise – politique, économique, financière, sociale, humanitaire, écologique, spirituelle – que nous vivons nous amènera à l’effondrement et à l’extinction probable de toute vie développée sur la planète. Et la résoudre passera par la prise de conscience de notre unité en tant qu’humanité, unité indissociable de notre environnement et des autres règnes de la nature. L’ère qui vient sera une ère scientifique et spirituelle.

Le monde subjectif des causes sera prouvé. L’homme prendra conscience de son rôle primordial de pont entre les règnes de la nature et les règnes spirituels. La fin du matérialisme résonnera pour que chacun puisse vivre dignement. Une ère de fraternité, de coopération et de partage s’installera pour le bien de tous. Une ère où le capitalisme et le travail tels qu’on les connaît auront disparu. La technologie sera utilisée au profit de tous dans un sentiment d’unité et de fraternité. Les milliardaires donneront leur fortune pour un monde meilleur.

Technologie et humanité, une coexistence réussie ?

Mais pour que ce monde advienne, il est nécessaire que l’humanité sorte de son inertie actuelle et prenne sa destinée en main ; sinon le rouleau compresseur de la technique passera sur elle. Est-ce que cela arrivera par la voix des peuples8 ? Cela est fort probable. Si on se laisse aller, on sera prisonnier de ceux qui seuls décident pour nous. Sans action de sa part, l’humanité ira là où elle ne souhaite pas. Elle est à la croisée des chemins et seule une expression forte et puissante pour la liberté inscrite au coeur des hommes et des femmes pourra renverser les murs qui tentent de nous emprisonner. La volonté des hommes pour un monde meilleur et fait de liberté doit s’exprimer pour s’incarner. Et pour cela, il faudra être plus fort que les médias détenus par des ultra-riches qui contrôlent les moyens de communications et ainsi l’éducation-endoctrinement des masses.

Une coexistence harmonieuse entre l’humanité et la technologie est possible, à la manière du biomimétisme qui observe la nature et copie ce qui se fait chez les animaux et les plantes pour en faire des applications technologiques plus respectueuses de l’environnement. C’est une évolution qui se fait avec le vivant et non contre le vivant. C’est la voie d’un avenir prometteur.

            Amour et créativité

L’IA peut libérer l’homme d’un travail inutile et lui permettre de développer l’amour et la créativité. C’est que nous dit Kai-Fu Lee9, l’un des spécialistes mondiaux sur l’IA. Le progrès doit permettre d’améliorer les conditions humaines de vie. La science produira un monde où le travail tel que nous le connaissons sera aboli.

Alice Bailey nous annonce une ère de paix et de loisirs à venir. Une nouvelle civilisation qui laissera du temps à l’humanité pour la liberté. Libéré du travail, les hommes seront libres pour penser, libres aussi pour développer le mental abstrait supérieur. Laissé à lui-même, nous dit Alice Bailey, il aura la liberté de poursuivre les buts les plus élevés de l’Esprit et de mener une vie qui lui donnera le loisir de poursuivre des objectifs spirituels et une vie culturelle plus riche. Sa créativité sera libérée.

La technique, l’IA, sont des outils. Ils ne devraient pas être des asservissements, ils ne devraient pas déshumaniser l’homme. Le transhumanisme est un rêve pour certaines personnes qui ont perdu le sens véritable de la vie. Il ne sera pas le futur de l’humanité, car son futur est d’être libre en utilisant son libre arbitre et en évoluant en conscience. Tel est son chemin, tel est son destin.

 

1 Extrait du documentaire « Devenir immortel » de Tomas Kaan, 2018. https://www.youtube.com/watch?v=KscnT6FxMIQ

2  « Ca ne va pas la tête ! Cerveau ? Immortalité, intelligence artificielle, l’imposture du transhumanisme » de Danièle Tricsch et Jean Mariani. Edition Belin 2018.

3 « Homo deus, une brève histoire du futur » de Yuval Noah Harari, Ed.Albin Michel.

4 Le premier cyborg officiellement reconnu pour avoir pu mettre une photo de son visage avec son extension sur sa carte d’identit., est un artiste irlandais, Neil Harbisson. Ayant une maladie qui lui faisait voir le monde en noir et blanc, l’achromatopsie, il vit depuis 2004 avec une antenne caméra sur la tête et le front qui lui traduit les couleurs. Mais le premier cyborg est sans doute le scientifique anglais Kevin Warwick qui s’est fait implanter en 2002 une interface qui relie directement son système nerveux à un ordinateur.

5 Lire dans ce numéro l’article de Dominique Viel, « Le monde technologique vu du c.t. de la matière ».

6 « Expériences de mort imminente, peut-on vraiment parler de mort ? » François Lallier, Ed Leduc, 2020.

7 « La conscience intuitive extraneuronale, un concept révolutionnaire sur l’après-vie enfin reconnu par la médecine », Jean-Jacques Charbonier, ED Guy Trédaniel

8 Voir le Son Bleu n°33 : « La voix des peuples », septembre 2018.

9 Ted : “How All can save our humanity | Kai-Fu Lee”, https://www.youtube.com/watch?v=ajGgd9Ld-Wc